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Le trouble obsessif-compulsif

Janvier 29, 2017 - Par Stéphanie Marchand, doctorante en psychologie et interne à la clinique CHANGE

Le trouble obsessif-compulsif (TOC), vous avez déjà entendu parler? Il s’agit d’un trouble neuropsychiatrique caractérisé par des obsessions, des compulsions ou les deux. Les obsessions sont des cognitions (ex, images, pensées…) répétitives, persistantes, intrusives et involontaires. Les compulsions sont des actions physiques (ex, se laver les mains) ou mentales (ex, compter) visant à réduire l’inconfort liés aux obsessions. Les obsessions et les compulsions peuvent prendre plusieurs formes. Avoir peur d’abuser d’autrui, craindre de faire des commentaires inappropriés en public ou être préoccupé par la symétrie sont tous des exemples d’obsessions. Faire des rituels, se laver les mains ou éviter certaines situations ou stimuli sont des exemples de compulsions.

La prévalence à vie serait d’environ 1 à 3 %. Le TOC occupe le quatrième rang des maladies psychiatriques les plus courantes. Cette maladie nuit de manière importante au fonctionnement des individus et génère beaucoup de souffrance. Effectivement, les obsessions et les compulsions font émerger beaucoup de peur, de détresse, d’inconfort et parfois de dégoût chez l’individu atteint d’un TOC. Pour expliquer le TOC, des causes environnementales, héréditaires et physiologiques (par ex, anormalités structurelles et fonctionnelles dans le thalamus, l’amygdale…) sont mises de l’avant dans la littérature. En dépit de ces pistes, il reste beaucoup à apprendre sur les causes de cette maladie.

Dans le but de traiter le TOC, la littérature met de l’avant l’efficacité de la thérapie cognitivo-comportemental et de la thérapie par exposition et prévention de la réponse. À l’occasion, la pharmacothérapie est utilisée (avec ou sans psychothérapie). Certaines études démontrent, par contre, que la pharmacothérapie à elle seule est associée à beaucoup de rechutes.

Retenons que la majorité des humains affichent au courant de leur vie des obsessions ou des compulsions! C’est la fréquence par jour, l’impact sur le fonctionnement et la souffrance vécue qui détermineront si un seuil clinique est atteint ou non!

D’après l’article de: Grant E. J. (2014). Obsessive-compulsive disorder. The new England journal of medicine, 371 (7), 646-53. DOI: 10.1056/NEJMcp1402176

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